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Italia mia
3 décembre 2012

Lezione del 23 novembre (Nina Bailet)

Lezione 4

 

Vocabulaire :

in orario → à temps

in ritardo → en retard

in anticipo → en avance

anticipamente → d'avance

pestare + COD → marcher (sur : dans le sens poser le pied sur)

il bugiardo → le menteur

la bugia → le mensonge (la menzogna [litt])

mentire → mentir

la candella → la bougie

ripetere → répéter, redoubler

aceto balsamico (Modena) → vinaigre balsamique de Modène

la dimostrazione → la manifestazione

in piazza → dans la rue

poco → peu

poco/a/-hi/-he → peu (de)

il paio → le paia

il centinaio → le centinaia

il migliaio → le migliaia

in senso lato → au sens large

l'obiettivo → l'objectif

nella fattispecie → en l'occurence

il corsivo → italique

il legame → un lien

il suddito → le sujet (du roi)

i rifiuti → les déchets

lo spazzaturaio → l'éboueur

dovunque → n'importe où

quandunque → n'importe quand

chiunque → n'importe qui

nient'altro → rien d'autre

senz'altro → sans doute

 

VOLERE (présent/futur/passé simple)

voglio/vorrò/volli

vuoi/vorrei/volesti

volle

volemmo

voleste

vollero

 

NASCERE (passé simple)

nacqui

nascesti

nacque

nascemmo

nasceste

nacquero

 

Exercice 1 : Falloir

  1. Bisogna arrivare in orario.

    Occorre

  2. Occorrerà coraggio

    Ci vorrà coraggio

  3. Ci vuole un quarto d'ora

    Occorre

  4. Ci vogliono venticinque minuti

  5. Se ti occorre qualcosa, dimmelo.

    Se ti serve

  6. Non bisogna pestare l'erba.

  7. Non è necessario dirmelo, lo so già.

  8. Vi serve una tenda per il campeggio ?

  9. È stato necessario aspettare.

  10. Abbiamo capito, non bisogna ripeterlo.

  11. Non bisogna crederlo, è un bugiardo.

 

Traduction : Generazione 1000 euro (suite)

 

Moi j'ai grandi avec les récits des grèves de 68 d'oncle Giulio, qui tôt le matin quittait le village pour aller à/gagner Bologne et Modène “défendre le peuple pour combattre les institutions de la société bourgeoise”, comme disait toujours maman. Et ça repartait avec l'histoire des révoltes, des barricades, des coups, des affrontements dans la rue : “c'est que nous on était plein d'idéaux/nous au moins on était plein d'idéaux”, me rabache encore maintenant oncle Giulio, “pas comme ces jeunes d'aujourd'hui, des bouffons/des pitres sans une once de credo en tête qui se contentent de tout et ne se battent pour rien”.

Au début je pensais qu'il avait raison. Mais quand je me suis établi à Milan, je me suis rendu compte que c'était exactement le contraire : les nouvelles générations, souvent, l'envie du lutter ils l'ont, et comment. Et voir ces jeunes gens en est la preuve. Ce sont des stagiaires : ils ne se battent pas pour une augmentation de salaire ou pour modifier la condition des travailleurs ; ils descendent dans la rue “juste/seulement” pour faire entendre leur voix, pour que quelqu'un les remarque, pour demander un avenir différent. Parce que celui qu'ils ont (avons) en perspective ne laisse pas entrevoir le plus pâle rayon de soleil. Ils ont toute mon approbation/tout mon soutien. Et ils auraient aussi celle/celui d'oncle Giulio, s'il était là en ce moment.

 

Traduction : Gomorra

 

Je suis né en terre de Camorra, l'endroit où il y a le plus de morts par assassinat en Europe, le territoire où la violence est liée aux affaires, où rien n'a de valeur s'il ne génère pas de pouvoir. Où tout a le goût de la bataille finale. Il semblait impossible d'avoir un moment de paix, de ne pas vivre toujours plongé dans une guerre où chaque geste peut devenir un effondrement, où toute nécessité se transformait en faiblesse, où tout doit être gagné en arrachant la chair à l'os. En terre de Camorra, combattre les clans n'est pas la lutte des classes, l'affirmation du droit, la réappropriation de la citoyenneté. Ce n'est pas la prise de conscience de son propre honneur, la sauvegarde de sa fierté. C'est quelque chose de plus essentiel, de viscéral. En terre de Camorra, connaître les mécanismes d'affirmation des clans, leurs moyens de financement, leurs investissements signifie comprendre comment fonctionne notre époque dans ses moindres mesures et non seulement dans le périmètre géographique de notre territoire. S'opposer aux clans devient une guerre pour la survie, comme l'existence même, la nourriture que l'on mange, les lèvres que l'on embrasse, la musique que l'on écoute, les pages qu'on lit ne réussiront pas à inculquer le sens de la vie, mais seulement celle de la survie. Et ainsi, connaître n'est plus une trace d'impératif moral. Savoir, comprendre devient une nécessité. La seule possible pour se considérer encore comme des hommes dignes de respirer.

 

Le città invisibili, Italo Calvino :

 

1348 : Decameron (G. Boccaccio) → Italo Calvino se ne è ispirato.

Un libro scritto nel Novecento (1972). Il libro si divide fra capitoli e cornici (dialoghi).

 

1/ In quale sfondo storico Italo Calvino ha impiantato il suo libro ?

Nel Duecento, Marco Polo, un mercante veneziano, viaggia per il mondo e incontra in particolare Kublai Kan, imperatore dei mongoli, discendente di Gengis Kan.

 

2/ Italo Calvino, il primo scrittore ad inspirarsi a tale sfondo ?

No : ci sono anche Coleridge, Kafka e Buzzati. Anche loro si sono ispirati al Milione (Le livre des merveilles).

 

3/ Come appare la frontiera fra letteratura e storia in quest'opera ? Come giustifica l'autore la necessità di « imporre » questo quadro e in che modo lo incorpora nella struttura del libro ? Estrai almeno una citazione.

Per Italo Calvino, la storia permette di creare un quadro per l'immaginazione, e permette anche, con una dimensione di parallelismo, di riflettere sul presente. “Anche ciò che sembra evocazione d'una città arcaica ha senso solo in quanto pensato e scritto con la città di oggi sotto gli occhi”.

Il mio libro s'apre e si chuide su immagini di città felici che continuamente prendono forma e svaniscono, nascoste nelle città infelici”.

Negli anni cinquanta : miracolo economico in Italia. Città tentacolari (la gente muove in città). Scoprire le raggioni segrete che spinge gli uomini a vivere in città.

 

4/ Su quali principii si basa la vita a Leonia ? Quali sono le sue peculiarità ?

L'opulenza di Leonia si misura dalle cose che ogni giorno vengono buttate via per far poste alle nuove”.

 

5/ Attraverso quale prisma si scorgono i suoi strati storici ?

La società si consumazione, che prende avvio negli anni 1960, si intensifica nelle anni 1990 ma è ancora più vivace oggi.

 

6/ Che cosa vuole mostrare l'autore attraverso questa descrizione ?

La situatione assurda di una società che distrugge il proprio ambiente buttando via una moltitudine di oggetti di consumazione. L'autore évoca la contemporaneità.

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